« Sa bon kalité sa baye » slogan incontournable et reconnaissable de Zorro Chang. Il vous présente son premier album entre musique du monde tradition et reggea dancehall.
Depuis la sortie de son premier opus en août 2009 Zorro Chang connaît une ascension exponentielle et ne cesse de faire parler de lui dans toute l’île de la réunion. Zorro Chang alias MoussaGiovanni est né au Port, il a passé toute son enfance dans une famille d’accueil à Sainte Thérèse, dans la ville de la Possession. c’est dans cette famille et grâce a son grand frère adoptif qu’il va découvrir la musique , en écoutant de la variété nationale et internationale avec des groupes tels que Scorpion, Francis Cabrel, Jean jacques Goldman, ACDC, Les Beatles, Jimmy Clif, Steevie Wonder, Michael Jackson et le roi du reggae Bob Marley.
A l’époque il ne savait pas que toutes ces références allaient devenir les bases solides même de son style musical.
Vers les années collège, il découvre le hip hop avec MC Hammer, Run dmc, Rakim ou encore NTM et Iam. Pendant cette période fin années 90 il est hypnotisé cette musique urbaine et Zorro Chang va se lancer dans le mix en devenant dj hip hop au coté de DJ Yankee, DJ Lokal, Djasta et dj Dan. Il est ainsi souvent au rendez-vous lors des rassemblements de battle hip hop au quatre coin de l’île.
Voulant aller plus loin dans sa démarche musicale Zorro Chang s’oriente petit a petit vers l’écriture et se met à faire du rap.
En l’an 2000 il rencontre le groupe new Mc Family originaire de Vauban (Saint Denis) par l’intermédiaire de dj Yankee et intègre l’association King Faya.
Pendant cette période, son style évoluera et passera catégoriquement du hip hop vers le ragga dancehall pure et dure. Shabba Ranks fut l’artiste jamaïcain qui jouera le rôle le plus important dans la carrière de Zorro Chang en terme d’influence, car ce dernier deviendra le model sur lequel Zorro développera son propre style.
Avec les New Mc Family, l’artiste fera ces premiers pas sur les différentes scènes de l’île lors de fête de quartier ainsi que des sound system animés par DJ lokal dj Dan Bass Kulture ou encore la Team Riddim.
Zorro Chang se fait vite remarquer pendant les soirées groove dans certain club réputé de Saint Gilles les bains lors qu’il sortira des versions spéciales sur le « mek it clap » et « le coolie dance ». « Hand ina di air » et « Tous en boite » sont ces premiers succès underground.
2006 Zorro fait sa première apparition discographique sur le Zambrokal Riddim avec le titre « Zorro Chang lé la », un de ces tubes qui sera par la suite remixé sur le fameux Calabria riddim. Le Zambrokal riddim se veut être le premier riddim dancehall local mélangé aux sonorités du maloya; musique traditionnelle de l’île de la Réunion, intégrant les sons de Rouler, Kayamb et Piker.
Puis en 2007 notre Toaster sort sur la compilation « King Faya » « Saint Thérèse », un titre sur lequel il rend hommage à son quartier d’origine du même nom.
Zorro Chang s’affirme comme étant un défenseur de la musique réunionnaise et montre au public son attachement à ses racines en sortant cette même année « Mon misik i sorte Lwin », qui deviendra son premier hit local. Sorti sur la compilation de DJ Dan « Kermaron dan béton », cet hymne fait beaucoup parler de lui et le fait enfin connaître du grand public.
Zorro Chang ne s’arrête pas en si bon chemin et continue ces parutions sur les compiles locales telles que « Reunited » de dj Tymers avec le titre conscious « Juge pas mwin » et « Nou aussi » du dancehall un peu plus hardcore pour les puriste.il marque ici de son empreinte vocale le dancehall réunionais avec ses capacités à évoluer dans différents style vocal.Car Zorro Chang se montre capable de passer aussi bien du toste au chant avec une fluidité qui lui vaut son style incontournable et inimitable.
Après avoir façonné et perfectionné son style vocal pendant quelque année Zorro nous pond en enfin en 2009 un très attendu album intitulé « Sa bon kalité sa baye ». Pas moins de 19 titres pour raviver les fanatiques de dancehall pure jus . il y retrace son histoire sa vision de la société actuelle ainsi que sa façon de vivre la musique au quotidien. L’artiste nous offre la un opus complet ou l’auditeur peu explorer ces différentes influences musical.sur les titres comme « La Rénion » et « Done amoin mon rouler » Zorro Chang partage son respect et son amour pour la musique réunionnaise ainsi que sa culture et son patrimoine laissé par ces prédécesseurs du maloya.Sur cette Album l’artiste a voulu inviter des artiste jamaïcain tel que Nicky b (Lord Kossity hotel room) sur le titre « if you came » et la charmante Kriss Keli sur « My gal » au influences très carnavalesque. Ici Zorro a voulu nous montrer ces capacités à aller chanter et toster en patois jamaïcain sur des riddim made in réunion Island.
Comme compositeur, il s’est entouré de personnes avec qui il collabore depuis quelque année telles que Wembi sur « Done a moin mon rouler » et « So wonderful », dj Custon « if you came ». Giovanni Guilgori pour les compositions reggae, Yann aka kross over, Nicolas Lauret, ou encore Nikoo prod qui fournit à Zorro Chang le riddim de « Dépi longtime » un de ses tubes actuels qui a été le premier titre dancehall local à avoir fait Son entré sur les ondes Nrj réunion. Avec "Dépi longtime", Zorro Chang marque un nouveau départ et un nouveau positionnement pour la musique locale. Il y mélange le dancehall à l’electro pour ambiancer les nuits des clubs et les soirées réunionnaises.
Sur ce premier album, l’artiste y signe quand même quelques compositions sur des titres comme « Dance » « Toujours op » ou le très engagé « Politicien ».
L'intro et outro a quant à eux étés composé par Fabio Marouvin membre du band qui accompagne Zorro Chang lors de ces concerts live.
Quelque mois après la sortie de son l'album Zorro surprend l’île tout entière en sortant l’un de ces plus gros hits jusqu’aujourd’hui sur le 75 Brazil street (i know you want me, Pitt Bull) « Ala le son 974 ». ce titre devient en quelque semaine vers la fin de 2009 le méga tube de l’artiste et un des hymne local dédié à la Réunion .
Ses sons sont joués jusque dans les boîtes des soirées parisiennes et d’Hong Kong.
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